L'ostéopathie pour tous : du nourrisson au senior en passant par l'enfant/adolescent, les adultes, la femme enceinte et les sportifs.

 

Ostéopahie et sportifs :

 

Qu’il soit  amateur ou de haut-niveau, le sportif doit avoir la possibilité de pratiquer son sport dans les meilleures conditions. Cela passe par une bonne hygiène de vie, une prise en charge médicale et ostéopathique. Le but de l’ostéopathie consiste à rétablir les déséquilibres musculo-squelettiques causés le plus souvent par des traumatismes physiques. Ces déséquilibres pourraient perturber la physiologie articulaire, et donc en définitive il pourrait en résulter une sensation de gêne, ou des douleurs ressenties par le sportif qui deviendrait moins performant et à la longue pourrait se blesser.

A quel moment un sportif doit-il consulter en ostéopathie :

• Lorsque celui-ci s’aperçoit, après un traumatisme, que la réalisation de ses exercices n’est plus la même qu’avant.

• Lorsque celui-ci ressent une zone douloureuse ou une gêne (tendinites, point dans le dos…)

• Lorsque ses performances baissent.

• Lors de la récupération d’une blessure.

• Lors de blessures à répétitions.

• En prévention.

 

Ostéopathie et grossesse :

 

L’ostéopathie intervient chez la femme enceinte pour plusieurs raisons :

• Elle peut apporter un confort à la futur maman en la soulageant des maux de la grossesse tels que les sciatiques, les lombalgies, les dorsalgies, les troubles digestifs, etc…

• L’ostéopathie peut également être bénéfique pour la préparation à l’accouchement : veille à ce que le bassin soit le plus libre possible en s’assurant par exemple de la bonne mobilité du sacrum entre les iliaques pour faciliter le passage du bébé dans la filière pelvienne. Cela permettra de diminuer le temps de travail ainsi que les contraintes du cadre osseux pelvien de la maman sur le crâne du bébé.

Le bébé évoluera donc dans un bon environnement, et ne subira pas les douleurs et le stress de la future maman.

 

Ostéopathie et nourrissons :

 

Le nouveau-né dès sa croissance in utéro a déjà a été soumis à plus ou moins de contraintes selon le déroulement de la grossesse et l’accouchement. Il ne faut pas oublier que toute affection touchant la mère pendant sa grossesse peut entraîner des répercussions, (par voie hormonale ou physique), sur le nourrisson en croissance. Les répercussions de chaque mal de la maman peuvent s’inscrire dans les tissus du bébé et peuvent déjà, sans compter les traumatismes de l’accouchement, s’exprimer après la naissance par des dysfonctions tissulaires, des déformations d’origine in utéro et donner des troubles variés. (cf ci-dessous).

Même si l’accouchement se passe du mieux possible, il est néanmoins pourvoyeur de dysfonctions à différents niveaux : tissulaires, articulaires, et/ou suturaires. En effet, La base du crâne du nourrisson reçoit une poussée des forces de travail de l’utérus alors que le col utérin n’est pas toujours suffisamment ouvert pour permettre la libération. Vont être impliquées de très fortes contraintes en compression sur le crâne du nourrisson. Les sutures encore cartilagineuses (fontanelles) sont comprimées ce qui peut engendrer de minimes irritations sur certains nerfs et tissus, et causer dans les semaines et mois suivant l’accouchement, des troubles tels que :

-Torticolis

-Plagiocéphalies

-hyperactivité

-Sommeil perturbé

-Pleurs inexpliqués

-Coliques

-Reflux